- Détails
- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Comédie musicale
Jacques BALLUE & Alban LAPEYRE : Spectacle musical. Livret de Bernard Salles. Delatour : DLT2692.
Cette commande de l’Ecole de Musique du Grand Auch Agglomération s’adresse à toute une école adossée à des pratiques collectives solides, mais elle est passionnante. Cette nouvelle aventure de d’Artagnan et de ses compagnons est bien réjouissante… et se termine bien ! Le texte est particulièrement bien écrit, l’ambiance historique plausible (à la Dumas…). Les anachronismes sont savamment distillés mais participent au côté humoristique de l’œuvre sans la dénaturer. Disons le mot, même s’il n’a pas très bonne presse aujourd’hui, tout cela est de très bon goût. La musique est résolument tonale et épouse parfaitement toutes les situations. Un orchestre symphonique copieux est prévu mais on peut travailler aussi avec la partie de piano. Celle-ci pourra même être confiée à un grand élève. Quant aux chœurs, même s’ils supposent souvent quatre voix mixtes, ils n’offrent aucune difficulté. Bien sûr, il y faut les costumes et les décors, mais tout est bien expliqué dans la partition. Il s’agit donc d’une réalisation abordable pour des écoles de musique dynamiques (mais elles le sont toutes, n’est-ce pas ?) et également en lien avec les établissements scolaires.
- Détails
- Écrit par Daniel Blackstone
- Catégorie : Comédie musicale
Bernard COL (musique) et Cécile PRUNET (scénario et paroles) : Du rififi à Montmartre. Comédie musicale. Assez facile. Delatour : DLT0889.
Cette sympathique comédie musicale nous fait vivre le Paris mythique des années 50. Nous y trouvons une jeune danseuse et son voisin de pallier, un jeune inspecteur de police, qui vont, dans l’atmosphère d’un cabaret, dévoiler les manœuvres d’un commissaire ripoux… Tout se termine bien, évidemment. Numéros dialogués, chantés et dansés se succèdent. L’ensemble est écrit pour huit rôles chantés et deux chœurs : le chœur des danseuses, chœur de femmes, et le chœur des flics, chœur d’hommes évidemment. Le style musical est également d’époque. On ne s’ennuie pas à suivre ces aventures… Il y faudra cependant un solide pianiste..
- Détails
- Écrit par Patrice Imbaud
- Catégorie : Comédie musicale
au Théâtre du Châtelet. Avec Sylvie Schwartz, Rod Gilfry, Kim Chriswell, Christine Arand et Laurent Alvaro. Orchestre Pasdeloup & Chœur du Châtelet, dir. Kevin Farrell. Mise en scène : Emilio Sagi. Chorégraphie : Sarah Miles.
Première création à Paris, célébrant le cinquantième anniversaire de sa création triomphale à Broadway en 1959, la comédie musicale La mélodie du bonheur, ultime collaboration entre Richard Rodgers & Oscar Hammerstein, écrite à partir d’une histoire vraie, celle de la famille Von Trapp, poursuit le cycle des comédies musicales données, saison après saison (après West Side Story, Candide et On the Town de Leonard Bernstein) par le Théâtre du Châtelet.
La mélodie du bonheur fait partie de ces ouvrages mythiques dont tout le monde ou presque peut fredonner un air, cela tenant, évidemment, à l’adaptation cinématographique qu’en fit Robert Wise en 1965, avec Julie Andrews, dans le rôle principal. Dans une mise en scène volontairement différente d’Emilio Sagi, l’accent est mis sur la nature et les paysages bucoliques autrichiens, mais également sur le contexte politique, celui de l’Anschluss qui donnera à la famille Von Trapp la possibilité de dire non, face à la montée du fascisme, avant de s’exiler pour l’Amérique.
Cette nouvelle production du Châtelet est une indiscutable réussite tant musicale que théâtrale : Sylvie Schwartz campe une Maria rebelle, intrépide et pleine de charme, les voix sont belles, la mise en scène efficace et pleine d’allant. L’orchestre et son chef participent pleinement à la réussite de cette soirée. Un spectacle à voir en famille, à recommander en ces temps difficiles.