Duel

Jean-Marie LEMARCHAND : Duel, pour ensemble de guitares. Combre : C06605.

Cette œuvre, écrite pour un quintette de guitares, est destinée à des instrumentistes aguerris. Pleine de vigueur, d’une écriture à la fois contemporaine mais se mouvant dans une ambiance tonale, cette pièce est pleine d’intérêt.

Trio en mib majeur, op. 27.

ŠKROUP : Trio en mib majeur, op. 27. Pour piano, clarinette (ou violon) & violoncelle. Urtext. Partition et parties séparées. Bärenreiter : BA 9521.

Compositeur et chef d’orchestre né à Osice, près de Pardubice, en Bohême centrale, et mort à Rotterdam, František Škroup (1801-1862) a fait ses études à Prague, puis l’essentiel de sa carrière. Il a également fait de courts séjours à Berlin et à Paris, où il fut particulièrement apprécié. Ce trio est manifestement influencé par Beethoven. Il date vraisemblablement des années 45-50. L’ensemble est très intéressant et de difficulté moyenne. On notera que la partie de violon a été réécrite spécialement pour l’instrument et diffère notamment par l’emploi des doubles cordes. Une fort belle musique à découvrir.

Trio facile en fa majeur, op. 28.

ŠKROUP : Trio facile en fa majeur, op. 28.  Pour piano, clarinette (ou violon) & violoncelle. Urtext. Partition et parties séparées. Bärenreiter : BA 9522.

Ce qui a été dit du trio précédent s’applique à celui-ci, non moins intéressant. On notera simplement que cette forme de trio avec clarinette est tout à fait exceptionnelle puisqu’après Beethoven, il faudra attendre Brahms pour en avoir un nouvel exemple. Inutile de préciser avec quel soin ces deux quatuors ont été édités. Et on lira avec profit les copieuses notices qui les accompagnent.

Trio nomade

Michèle REVERDY : Trio nomade, pour alto, violoncelle & piano. Leduc : AL29 735.

Créé le 29 juillet 2006 au festival Messiaen de La Grave, en plein cœur du Haut-Oisans, par Marc Coppey, Christophe Desjardins et Peter Paul, ce trio composé en 2003 est une œuvre importante tant par son étendue que son contenu. D’une durée approximative de 12’, cette œuvre s’écoule d’une seule traite passant du « vif, sauvage » au « piu lento » chantant, mais toujours dans une urgence qui ne se dément pas jusqu’à une conclusion « molto staccato » et fortissimo, dans un paroxysme de sons et de couleurs instrumentales.

Quatuors à cordes op.74 et 95. Urtext. Bärenreiter. Partition de poche : TP 918.  Matériel : BA 9018.

BEETHOVEN : Quatuors à cordes op.74 et 95. Urtext. Bärenreiter. Partition de poche : TP 918.  Matériel : BA 9018.

Comme il est agréable de trouver ces deux quatuors de 1809, contemporains de « L’Empereur », et composé pendant une période particulièrement féconde de Beethoven. Les quatre parties sont d’une lisibilité exemplaire. La partition de poche (d’un format pour grande poche) est également extrêmement plaisante à suivre. C’est dans celle-ci qu’on trouve une introduction très dense comportant une brève analyse des œuvres, ainsi que la justification des choix éditoriaux. Ceux-ci ont été réalisés en collaboration avec le quatuor Endellion.  Bref, une édition exceptionnelle.