Œuvres pour percussions

Alain A. ABBOTT : Œuvres pour percussions.  Delatour : DLT1085

Écrites essentiellement pour vibraphone et certaines avec marimba, ces pièces faciles sont nombreuses et variées. L’une d’elles requiert un accompagnement de piano. Toutes demandent beaucoup de sensibilité et de délicatesse, même les plus rythmées. Ce sera une mine pour les pédagogues.

Boléro

Jacques OFFENBACH : Boléro  pour marimba & piano. Extrait de Prière et Boléro  op. 22 pour violoncelle & piano. Arrangement John Hearth. Dhalmann : FD0250. http://www.dhalmann.fr/index.html

 

Cette transcription très fidèle est bien agréable et pleine d’entrain. De niveau troisième cycle, elle a été au programme des examens de la FFEM en 2011.

 

T’emballes ?

Daniel SAUVAGE, Sylvain SOUMAGNE : T’emballes ?  Concerto pour percussion & piano en trois mouvements pour le cycle 1. Dhalmann : FD0246.Le premier mouvement, pour quatre timbales et piano, porte le nom générique de l’œuvre. Le second mouvement s’intitule : Xy’Va ? et est écrit tout naturellement pour xylophone, glockenspiel et piano, quand au troisième, intitulé Blues à Tergnier, il rassemble batterie, triangle, tambourin, castagnettes et deux polyblocks sans

La Ballade de Nala.

Patrick MENDEZ : La Ballade de Nala.  Vibraphone solo. Collection « Azurythm » dirigée par Régis Famelart. Dhalmann : FD0247.Voici une œuvre qui fait appel à la sensibilité et l’inventivité créatrice de l’instrumentiste : elle ne comporte en effet aucune indication métronomique ou de nuances. L’auteur s’en explique : « Chacun pourra choisir son tempo selon son envie et ses facilités. Les nuances, elles, s’installeront petit à petit en jouant tout simplement. La musique devrait

 Élixir

Max MÉREAUX : Élixir  pour xylophone & piano. Armiane : EAL 512.

Que voilà un agréable élixir ! Évoluant dans une ambiance tournant autour de , il nous promène dans des harmonies délicates et changeantes à souhait. Il y a beaucoup de poésie dans cette pièce exigeante pour le deuxième cycle.

 Checkpoint I.

Bernard de VIENNE : Checkpoint I.  Multi-percussions solo. Niveau : Facile. « Carnets du 21e siècle », Dhalmann (www.dhalmann.fr) : FD0283. 

Pièce écrite pour un percussionniste ayant à sa disposition : 1 grande cymbale (18 cm), 2 cloches mambo, 3 temple-blocks et 3 toms. Les Checkpoints I, II, III et IV sont de difficulté croissante.

Marcel JORAND : Feria.Pièce en 3 mouvements pour percussions & piano. Lafitan : P.L.1907.

Issue de l’ambiance des fêtes taurines du midi de la France, cette œuvre reprend trois moments forts de la « Feria » : l’ « Abrivado », défilé et parade, la « bodega », station obligée à l’auberge et enfin la « corrida ». Elle demande trois timbales, une grosse caisse grave, et une cymbale sur stand… sans oublier le piano ! Elle devrait procurer beaucoup de plaisir aux élèves (niveau élémentaire) qui feront vivre cette Feria.

Jean-Michel TROTOUX : Elle nagepour vibraphone. Lafitan : P.L.2059.

 

De niveau élémentaire, cette pièce, qui a été utilisée pour un court-métrage d’Alexis Mallet, intitulé « De l’air », se meut dans un monde à la fois doux et inquiétant, dans une tonalité flottante… C’est un très joli moment musical.

 

Sébastien CALCOEN, Michel NIERENBERGER : Mes premières timbalespour timbales & piano. Lafitan : P.L.2012.

Allegretto giocoso : on imagine la joie du jeune percussionniste (niveau préparatoire) interprétant pour la première fois une pièce pour timbales ! Deux timbales suffisent pour cette pièce qui se termine par un « saute noir’ » dominante/tonique ff qualifié par l’auteur de « triomphal » ! La partie de piano donne des couleurs à tout cela en passant par des moments faussement tragiques. Mais l’humour et la joie triomphent toujours !

Michel NIERENBERGER, Sébastien CALCOEN : Vignophonons !pour caisse claire & piano. Lafitan : P.L.1966.

 

Qu’est-ce qu’un « vignophone » ? La réponse se trouve dans la dédicace « à la grande dynastie des Vignon », Les plus curieux pourront se reporter au site http://www.vignonmusic.fr/famille.htm où se trouve, nous semble-t-il, la réponse.

En tout cas, cette pièce bien réjouissante met en œuvre non seulement la caisse claire mais aussi les mains du pianiste frappant sur ses genoux, sur le rebord du pupitre (avec circonspection, précisent les auteurs…). Bref, les élèves (de niveau préparatoire) ne verront certainement pas le temps passer en montant cette œuvre ! Nul doute qu’il en soit de même pour les auditeurs…