Les Délices d’Alice

Jean-Paul HOLSTEIN : Les Délices d’Alice  pour clarinette en sib & piano. Delatour : DLT1990.

« Cette pièce a été écrite à l’attention d’une petite fille de onze ans […] ayant trois années de clarinette à son actif (niveau : fin de cycle 1). » S’ouvrant par un canon à l’unisson avec le piano, cette pièce met en œuvre une très jolie mélodie se déroulant un peu comme une mélopée. Tout de grâce et de caractère, ces « délices » ne seront certainement pas réservés à Alice !

Toccata

Yves BOUILLOT : Toccata  pour clarinette seule. Supérieur. Lafitan : P.L.2215.

Bien que la citation ne soit pas exacte, on ne peut s’empêcher, dans la formule qui ouvre et ferme l’œuvre, de penser au nom de Bach… La pièce, en tout cas mérite bien son nom de Toccata par son caractère de fantaisie et la virtuosité qu’elle requiert. L’instrumentiste appréciera la façon dont l’éditeur a imprimé certaines pages en double pour faciliter la tourne…

Le petit futé

Jean-Michel TROTOUX : Le petit futé  pour clarinette en sib et piano. Débutant. Lafitan : P.L.2298.

Notre petit futé ne manque pas de fantaisie. Pianiste et clarinettiste dialoguent par petites phrases très courtes. Ce sera en même temps pour les instrumentistes un bon test de leur capacité d’écoute de l’autre et un excellent entraînement à la musique de chambre. Notre petit futé nous quitte à la fin sur la pointe des pieds…

 

Le Ranquétou

Jacky THÉROND : Le Ranquétou  (Ranquétou : terme aveyronnais signifiant petit chemin) pour clarinette en sib et piano. Débutant. Lafitan : P.L.2183.

Ce petit chemin (sent-il la noisette ?) est bien agréable, qui se promène en fa majeur avec une petite incise au relatif mineur. Piano et clarinette dialoguent en cheminant. On y trouve même une petite cadence en forme d’escapade. C’est une tranquille promenade où chacun peut projeter ses rêves.

Palomita

Max MÉREAUX : Palomita  pour clarinette en si bémol et piano. Préparatoire. Lafitan : P.L.2319.

Si l’on désire que pianiste et clarinettiste soient à l’aise pour interpréter les syncopes, c’est cette pièce qu’il faut leur donner. Rassurons-nous, il n’y a rien là de systématique mais simplement la création d’une ambiance espagnole pleine de grâce et de légèreté.

Caprice

Rémi MAUPETIT : Caprice  pour clarinette en sib et piano. Élémentaire. Lafitan : P.L.2257.

Ce Caprice un peu mélancolique évoque une promenade romantique… ou toute autre atmosphère que l’interprète voudra y trouver. Il y faudra en tout cas un grand sens du phrasé en même temps qu’une solide technique. Il comporte deux parties réunies par une cadence médiane. Le piano n’est pas un simple accompagnateur mais un vrai partenaire.

Tranchant le rapide.

Claude-Henry JOUBERT : Quatre opéras pour clarinette avec accompagnement de piano. 4 – Tranchant le rapide.  Épopée nordique.  Élémentaire.  Lafitan : P.L.2220.

L’humour ravageur de Cl.-H. Joubert a encore frappé. Et certainement pour le plus grand plaisir des jeunes (ou moins jeunes) interprètes.  Cette héroïque histoire que l’auteur nous conte tout au long ne laissera pas insensible les cœurs des auditeurs.  Mais tout finit bien : « de retour au village, c’est le mariage et la fête. Et ils eurent beaucoup d’enfants… ».

Le banc vert

Xavier EECKELOOT : Le banc vert  pour clarinette en sib et piano. Débutant. Lafitan : P.L.

Pourquoi un banc vert ? Mais après tout, pourquoi pas ? Cette pièce ne manque ni de charme ni de caractère. D’un bout à l’autre du morceau, la main gauche du piano fait entendre un rythme lancinant qui ponctue un discours polyphonique de très bonne facture. Voilà en tout cas de la fort bonne musique.

Valse de Saint-Cosme

Alexandre CARLIN : Valse de Saint-Cosme  pour clarinette en sib et piano. Débutant. Lafitan : P.L.2296.

Faut-il voir dans ce titre un hommage au patron des chirurgiens, à moins que ce ne soit au vin qui porte ce nom et incite à la danse ? Toujours est-il que la mélodie un peu nostalgique de cette œuvre fait aussi penser à une réminiscence des Feuilles mortes… Les interprètes seront-ils sensibles à cette référence ? Pourquoi ne pas en profiter pour la leur faire découvrir ? Quoi qu’il en soit, le débutant trouvera là de quoi montrer, même avec peu de moyens techniques, sa sensibilité et sa musicalité.

 

Milda melodio

Nicolas VIEL : Milda melodio  pour clarinette en sib et piano. Delatour : DLT 1901.

Cette pièce assez facile déroule une jolie mélodie sur un accompagnement discret du piano sauf dans la partie « sotto voce » où le chant passe pour quatre mesures au piano. Le tout est fort agréable. Il est appréciable que la clarinette soit écrite en notes réelles au dessus de la portée du piano…