Alexandre CARLIN : A cheval pour flûte et piano. Fin de 1er cycle. Lafitan : P.L. 3308

D’une écriture simple – précisons qu’il s’agit ici d’un compliment –, cette très jolie pièce comporte trois parties. La première et la troisième évoquent une promenade tranquille d’un cavalier et de sa monture qui folâtrent un peu dans la campagne, le pas du cheval étant suggéré par le balancement de la main gauche du pianiste. La deuxième partie, « meno mosso », évoque plutôt la rêverie du cavalier tandis que le piano accompagne avec de jolies arabesques. Le tout, comme nous l’avons dit, est écrit dans un langage classique du meilleur aloi. Cette pièce, techniquement peu difficile mais très expressive, permettra aux deux interprètes une véritable initiation à la musique de chambre.
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2020

Tilman DEHNHARD : Yorishiro pour flûte seule. Universal : UE 38034.

Cette pièce très évocatrice des fantômes japonais met en oeuvre toutes les techniques contemporaines de la flûte. C’est un paysage étrange, une atmosphère mystérieuse qui nous sont présentés. Les explications techniques sont données de façon très détaillée malheureusement uniquement en allemand et en anglais. La pièce peut être écoutée sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=oodJ5_dEvRw On trouve également une très intéressante discussion sur la pièce – en anglais – entre l’auteur et l’interprète à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=yOQbPoy7Pbw&t=49s
Daniel Blackstone
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Dimitri CHOSTAKOVITCH : Valse n° 2 transcrite pour flûte et piano. Universal : UE 38024.

Nous ne reviendrons pas sur le succès mondial de cette valse n° 2 ! La transcription qui nous est offerte ici connaîtra certainement un grand succès. L’arrangement de Rien de Reede et Bert Moolman est sans difficulté ni pour le flûtiste ni pour le pianiste, tout en étant très fidèle à l’original. La partition est très claire, très lisible. Les éditions Universal nous offrent une présentation circonstanciée en français de la genèse de l’oeuvre et de sa place dans les compositions de l’auteur. Les jeunes interprètes trouveront certainement beaucoup de plaisir à jouer ce « must » du répertoire !
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2020

Sergio ARRIAGADA : 6 études pour 3ème cycle pour flûte et piano. Lemoine : 29 420 H.L.

Ces études ont la particularité de nous promener à travers les pays et les rythmes des pays latins d’Amérique. Nous avons d’abord un Polo Margariteño qui nous emmène au Vénézuéla avec un chant et un rythme de l’île Margarita. Puis nous partons pour l’Argentine avec Milonga, une danse argentine proche du tango. Nous voici ensuite à Cuba, avec Guajira, un chant traditionnel des paysans. Vidala nous conduit en Argentine et nous poursuivons au Brésil avec Choro, très virtuose, enfin nous terminons par le Mexique avec Huapango, danse très animée avec un mélange de 3/4 et de 6/8. C’est dire que l’ensemble est varié et plein de charme. Plus que des études, ces pièces, même si elles sont techniquement difficiles, sont d’abord de l’excellente musique. L’auteur précise que « liberté est donnée à l’exécutant de placer des mordants, trilles, petites notes etc. là où il le désire pour ornementer l’interprétation ». Il est à souhaiter qu’avant de se lancer dans ces ornementations, les interprètes s’imprègnent du style de ces différentes pièces pour éviter les fautes de goût…
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2020

Claude-Henry JOUBERT : Concerto « L’écouvillon ». Variations pour flute avec l’accompagnement d’un piano (et d’un parent d’élève) dédiées à Delphine Paquin. Fin de 1er cycle. Lafitan : P.L.3540

Si la pièce est pleine d’humour, ce n’est pas au détriment de la musique. Ces variations peuvent effectivement s’interpréter sans le texte… mais c’est tellement mieux avec ! L’auteur précise : « Que faire des didascalies et des paroles parfois écrites sous la portée ? Ce que l’on veut : les dire, les faire lire, les chanter, les communiquer, les annoncer, les négliger, les oublier, les bazarder… » Shakespeare aurait dit : « As you like it… ».
Pour en revenir à la musique, elle est bien agréable et permet de parcourir toutes les difficultés de l’instrument (gammes, arpèges…) en charmant les auditeurs. Jouant sur les différents écouvillons existant dans la nature, l’auteur donne à ses variations un aspect tantôt très classique, tantôt martial, tantôt populaire… Bref on ne s’ennuie pas avec cette joyeuse et bonne musique.
Daniel Blackstone
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2020

Cette valse pour flûte et piano de forme A B A C nous plonge dans l’ambiance parisienne, charmante et joyeuse. On peut facilement imaginer dès le premier thème en do majeur une balade au centre du quartier du Sacré-Cœur de Paris. Le deuxième, en la mineur, d’abord en legato, puis en mélange legato, staccato, peut nous faire penser au manège situé en contrebas du quartier de Montmartre. On revient ensuite au premier thème pour terminer dans la même tonalité. L’accompagnement est fait en premier temps d’arpèges pendant que la flûte valse dans un mode legato. Il ponctue ensuite de basses et d’accords à la main droite. Cette œuvre d’une durée de 2 minutes 30 convient très bien pour un niveau milieu de 2ème cycle.
Marie Fraschini.

Il est bien réjouissant, ce Divertissement « alla française » ! Le titre lui-même avec son mélange d’italien et de français, illustre bien le caractère de l’œuvre, partagée entre le pastiche et le clin d’œil. Oscillant entre do et la bémol majeur, ce divertissement commence par un allegro où flûte et piano jouent leur jeu de la manière la plus classique. Un « plus lent » permettra ensuite aux deux instrumentistes de faire preuve de leur lyrisme tandis qu’un Presto – Tempo de gigue à 106 à la noire pointée clôt l’œuvre en fanfare. Le tout est donc bien joyeux, léger et plein de charme.
D.B.

Disons tout de suite que ce recueil existe également pour clarinette, c’est-à-dire pour instruments en sib sous la référence 29366.
Ce ne sont pas moins de dix-huit pièces qui nous sont proposées, toutes fort intéressante. L’introduction présente des informations très judicieuses sur la provenance de ces pièces et sur les instruments sur lesquels elles étaient jouées. Nous avons ensuite un exposé des divers styles de danse présents dans le recueil. Chacune des dix-huit pièces est l’objet d’une présentation détaillée qui permettra de l’interpréter fidèlement. Chaque danse est donnée avec les accords d’accompagnement. On trouve en fin de volume des grilles d’accords d’accompagnement pour instruments en ut (accordéon, guitare, piano…) pour chacune des pièces. On voit tout l’intérêt et toute la souplesse d’utilisation de ce recueil. Par ailleurs, les différentes pièces sont remarquablement choisies et arrangées par l’auteur.
D.B.

Cette valse pour flûte et piano de forme A B A C nous plonge dans l’ambiance parisienne, charmante et joyeuse. On peut facilement imaginer dès le premier thème en do majeur une balade au centre du quartier du Sacré-Cœur de Paris. Le deuxième, en la mineur, d’abord en legato, puis en mélange legato, staccato, peut nous faire penser au manège situé en contrebas du quartier de Montmartre. On revient ensuite au premier thème pour terminer dans la même tonalité. L’accompagnement est fait en premier temps d’arpèges pendant que la flûte valse dans un mode legato. Il ponctue ensuite de basses et d’accords à la main droite. Cette œuvre d’une durée de 2 minutes 30 convient très bien pour un niveau milieu de 2ème cycle.
Marie Fraschini.

Il est bien réjouissant, ce Divertissement « alla française » ! Le titre lui-même avec son mélange d’italien et de français, illustre bien le caractère de l’œuvre, partagée entre le pastiche et le clin d’œil. Oscillant entre do et la bémol majeur, ce divertissement commence par un allegro où flûte et piano jouent leur jeu de la manière la plus classique. Un « plus lent » permettra ensuite aux deux instrumentistes de faire preuve de leur lyrisme tandis qu’un Presto – Tempo de gigue à 106 à la noire pointée clôt l’œuvre en fanfare. Le tout est donc bien joyeux, léger et plein de charme.
D.B.