Valéry AUBERTIN : Perturbation

pour violon solo. Editions Europart-music 86240 Ligugé.La citation de Thomas Bernhard mise en exergue présente fort bien le propos de cette Perturbation : « Chaque jour, je me construisais totalement puis me détruisais totalement. ». Très expressive, mais très difficile, elle mérite vraiment d’être découverte.

Eric FISCHER : Bonsaï da camera

pour violon et piano. Collection Carnets du 21ème siècle. Dhalmann : FD0379.

Comme son titre l’indique, il s’agit d’une sonate en réduction. Les deux premiers mouvements sont assez simples, le troisième est un peu plus difficile à cause des doubles cordes mais il y a toujours une corde à vide sur les deux. Attention cependant : simple ne veut pas dire facile et cette œuvre ne s’adresse pas à des débutants mais à des interprètes déjà aguerris qui y trouveront l’occasion de s’exprimer dans un langage contemporain et de découvrir une ambiance à la fois lyrique et passionnée.

André DELCAMBRE : Improvisation rocambolesque

pour violon et piano. Supérieur. P.L.2354. Effectivement, ce n’est pas une œuvre techniquement facile. Aux interprètes de mettre en valeur ce discours « rocambolesque » du violon, souligné par les réponses du piano. Il leur faudra faire preuve d’une grande écoute mutuelle pour donner à cette œuvre tout son charme et toute son apparente désinvolture. Il s’agit donc d’un vrai travail de musique de chambre.

Loup Yétu pour violon et piano

Bruno ROSSIGNOL : Loup Yétu pour violon et piano. Delatour : DLT1740.

On n’aura pas besoin de beaucoup de temps pour reconnaître dès l’entrée le thème : « Prom’nons nous dans les bois… ». Et il faut avouer que cette promenade variée animée d’un motif rythmique insistant et variée par un contrepoint de pizzicati sans oublier un zest de modulation est bien agréable. Elle est indiquée « assez facile » par l’éditeur.

 

Description : H:breves1212_fichiersimage041.jpg

Oasis

François BOCQUELET : Oasis  pour violon et piano.  Préparatoire.  Lafitan : P.L.2456.

Pourquoi Oasis ? Peut-être à cause du charme rafraichissant de la mélodie ou de quelques chromatismes… Toujours est-il que cette très jolie pièce est pleine d’intérêt par les qualités de justesse, de phrasé et d’expressivité qu’elle exige de l’interprète. On remarquera aussi la marche harmonique descendante de la deuxième page, répétée deux fois, mais variée la deuxième fois par un accompagnement de piano en mouvement contraire. Ce pourra être l’occasion d’une séance d’analyse « sur le tas »… Là encore, la partie de piano peut être interprétée facilement par un élève.

Maestro violino !

Gilles MARTIN : Maestro violino !  pour violon et piano.  1re et 3e positions.  Fin de 1er cycle. Lafitan : P.L.2388.

Cette valse allègre et tonique écrite dans un sol majeur de bon aloi module sagement tout en permettant au jeune violoniste de montrer ses talents de futur virtuose. Assez curieusement, on sent dans l’introduction comme une réminiscence de bourrée… ce qui ne nuit nullement au charme de cette pièce. La partie de piano est facilement abordable par un élève de niveau moyen.

La Barcarola

Bruno GILLET : La Barcarola  pour basse de viole à sept cordes. Collection « Mïa » dirigée par Éric Fisher : musique d’aujourd’hui sur instruments anciens.  Dhalmann : FD0357.

Le titre de la collection en indique bien le propos.  Dans la lignée d’un Poulenc écrivant pour clavecin, les compositeurs contemporains explorent les richesses insoupçonnées des instruments dits « anciens ». Bruno Gillet nous offre ici une pièce tout à fait contemporaine par l’écriture, pièce qu’il présente lui-même en détail pour en faire bien comprendre l’esprit et la structure. La pièce, nous dit l’auteur, « doit se dérouler tout entière dans un climat très intime, avec un minimum d’intensité. » Une sorte de refrain en fait en quelque sorte un rondo.

Violin Classics

Vladimir BODUNOV : Violin Classics  pour deux violons.  « Ready to Play », Bärenreiter : BA 10607.

 

De Vivaldi à Grieg et Johann Strauss, l’auteur nous propose dix « tubes » classiques incontournables. Les arrangements sont conçus pour que les deux violons se partagent équitablement les thèmes et qu’il n’y en ait pas un qui accompagne l’autre. L’ensemble est très plaisant et fort bien fait.

 

 

 Konzert in D-Dur

BRAHMS : Konzert in D-Dur  pour violon & orchestre op. 77.  Bärenreiter : TP 949.

Outre la qualité intrinsèque de cette édition, on appréciera particulièrement la copieuse préface de Clive Brown qui contient de très précieuses indications sur la genèse de l’œuvre, et notamment les rapports de Brahms et de Joachim.  Ces dix-neuf pages sont vraiment passionnantes et indispensables pour comprendre l’œuvre de l’intérieur.

Vingt mystères du Rosaire.

Éric LEBRUN : Vingt mystères du Rosaire.  Œuvres pour violon. La Visitation, Sonata sacra, Jésus retrouvé au Temple (violon & orgue), La Transfiguration (violon & violoncelle), La Flagellation (violon & harpe), Résurrection (violon, violoncelle & harpe), Le Couronnement de la Vierge (violon, violoncelle, harpe & orgue).  Delatour : DLT1474.

Les éditions Delatour publient en fait l’intégralité des Vingt Mystères en répartissant les pièces selon l’instrument dominant, ce qui fait qu’on trouvera quelques doublets entre ces divers recueils.  On se reportera, pour le détail, aux trois autres instruments concernés par cette œuvre.