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Ludwig van BEETHOVEN, Romances in F major and G major for Violin and Orchestra, Bärenreiter Urtext, BA 9026-90, (www.baerenreiter.com)
Nul besoin de présenter aux violonistes les deux Romances de Beethoven, qui depuis bien longtemps font partie du répertoire des plus grands solistes. Mais, saviez-vous que celle en Fa majeur, op. 50 est antérieure à celle en Sol majeur op. 40 ? Cette dernière a été conservée uniquement sous une forme inachevée, avec des indications de nuances ou d’articulations quasi absentes. Elles ont été rajoutées au fur et à mesure par les éditeurs successifs.
En effet, des analyses graphologiques ont permis aux chercheurs de situer l’autographe de l’op. 50 vers 1798, tandis que l’op. 40 a été sans doute composé entre 1800 et 1801. C’est la raison pour laquelle les éditions Bärenreiter les publient dans cet ordre qui est chronologique.
La réduction piano est basée sur l’Urtext et arrangée par Martin Schelhaas. La partie violon fournie en deux exemplaires : Urtext, qui est à l’image du manuscrit, préparée par Jonathan Del Mar ainsi qu’une version doigtée et avec des coups d’archets par Detlef Hahn. Cela permet de faire une analyse comparative des différentes sources, les plus proches du compositeur, pour préparer son interprétation. Les tournes de pages sont, comme toujours, bien placées et l’ensemble édité avec le plus grand soin.
https://www.baerenreiter.com/en/shop/product/details/BA9026_90/
Anna Maria BARBARA
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Ludwig van BEETHOVEN, Sonates pour piano et violon, volume Iet volume II, Bärenreiter Urtext, BA 9036, (www.baerenreiter.com)
Durant toute l’année 2020 qui a marqué le 250 e anniversaire de la naissance du grand compositeur, considéré comme le dernier des trois classiques viennois, plusieurs éditeurs ont renouvelé les publications des œuvres de Ludwig van Beethoven. Il ne pouvait en être autrement pour les Éditions Bärenreiter, maison fondée en 1923 et installée depuis 1927 à Cassel en Allemagne, qui est spécialisée notamment dans des partitions historiquement sourcées (Urtext).
La nouvelle version intégrale, en deux volumes, des Sonates pour piano et violon, est la première qui contient un commentaire critique, une description de toutes les sources pertinentes, des informations historiques sur la notation de Beethoven, les marquages du métronome, ainsi qu’une explication sur la pratique du spectacle. C’est au Professeur Clive Brown de l’Univertity for Music and Performing Arts à Vienne que l’on doit cette parution qui, en plus du texte musical, est une véritable mine d’informations (préparée en anglais et allemand).
Vous y trouverez l’histoire détaillée, ainsi que des anecdotes concernant la création de chaque Sonate. Les deux volumes contiennent le chapitre « Reading between the lines of Beethoven’s notation » (Lire entre les lignes de notation de Beethoven). Ce texte de 26 pages, extrêmement bien documenté, et très utile pour une meilleure compréhension du texte beethovenien, ouvre un champ de possibilités d’interprétation, tout en respectant les intentions du compositeur.
Un rapport critique situé à la fin de chaque volume fait la lumière sur toutes les différences de notation entre l’autographe et les premières éditions, expliquant les choix pris parfois par l’éditeur.
Chaque volume contient deux parties de violon : une Urtext et une historiquement annotée, avec des doigtées et coups d’archet très soigneusement choisis. Il est inutile de rajouter qu’elles sont préparées de façon que toutes les tournes de pages soient confortables. L’impression d’ensemble est une qualité remarquable, typique de Bärenreiter, pour un prix raisonnable.
Sur le site de l’éditeur vous trouverez Performing Practice Commentary (uniquement en anglais) préparé par Clive Brown et Neal Peres Da Costa :
https://www.baerenreiter.com/en/shop/product/details/BA9036/
ainsi que des extraits enregistrés par Victoria Mullova et Alsdair Beatson :
https://www.youtube.com/user/BaerenreiterVerlag
et pour celles et ceux qui comprennent l'anglais, un commentaire de 21' de Clive Brown :
https://www.youtube.com/watch?v=wO2xVN6ru2g&t=67s
Voici une édition magistrale d’œuvres magistrales, absolument indispensable dans la bibliothèque d’un violoniste ou pianiste.
Anna Maria BARBARA
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- Écrit par anonyme
- Catégorie : Violon
Charlotte LAPEYRE : Les animaux malades du violon vol.1 et 2, éditions Combre, CO6822.
Dans le vol.1 nous faisons connaissance avec Thibault l’escargot, Antoine l’Iguane, Tristan l’éléphant, Charlotte la marmotte, Justin le pingouin, Maria l’oie, Perrine la lapine, Emmanuelle la sauterelle, Dess Laura la chatte angora et Benoit le Koala. Ces dix petits morceaux font progresser l’élève sur différents thèmes comme l’allongement de l’archet sur deux cordes, divers coups d’archets, le sostenuto, le 2ème doigt écarté puis serré, des rythmes variés, les mesures binaires et ternaires, les notes piquées, les déplacements en quartes et quintes, les chromatismes et les sauts de cordes.
Dans le vol.2, nous avons dix autres morceaux, avec Ines, l’ânesse en arpèges 1ère position et liaisons ; Maelys, l’écrevisse pour les quintes et sixtes, Camille la chenille où l’on travaille les chromatismes et la précision d’archet, Marjorie la souris pour les doubles cordes, puis Pauline la Sardine, Prune le poisson lune, Sébastien le poussin, Romarin l’oursin, Diane la cane, et enfin Johanna l’impala pour les changements entre les première et troisième position.
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- Écrit par Marie Fraschini
- Catégorie : Violon
Aleksey IGUDESMAN : Beethoven & more, violin duets, Universal : UE 33658.
Comme d’habitude Igudesman utilise la dérision pour inventer. Mais on peut jouer ces pièces avec beaucoup de sérieux pour autant. Tout est en anglais pour que tout le monde puisse en profiter. D’où le titre « World Music ». Le premier morceau : « in the moonlight » d’Aleksey Igudesman « inspiré de Beethoven » avec comme indication Dark : sombre, nous met tout de suite dans l’ambiance ! Le violon 1 commence l’accompagnement en pizzicato pendant que le second violon pause les basses en blanches. Puis ils se partagent à tour de rôle le thème. Le violon 1 a quelques accords à deux reprises pour accompagner.
Le deuxième mouvement «Turkish alla Ludwig » est écrit dans un «Tempo à la Beethoven», c’est-à-dire 100 à la noire. Sorte de danse de saltimbanque à 4 temps.
Nous avons ensuite « for a lease », inspiré évidemment de la lettre à Elise, où le violon deux accompagne le premier violoniste.
La quatrième pièce est « la sonate du printemps » où les deux violonistes se partagent régulièrement le thème. Et enfin la dernière : « Beethoven Takes five », qui n’est rien de moins qu’un concentré de la 5ème symphonie sur 14 pages.
De quoi bien triper et amuser le public à deux !
Marie Fraschini
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- Écrit par Marie Fraschini
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Dmitri SCHOSTAKOWITSCH : Walzer nr.2 de la Suite für varieté-orchester réarrangée pour deux violons. Universal Edition : UE 38072.
Quel violoniste n’a pas eu envie de jouer l’une de ces célèbres valses viennoises ne serait-ce que dans sa chambre ? Cet arrangement de David Brooker permet de jouer l’une des plus célèbres d’entre elles à deux violons, donc facilement dans n’importe quel endroit ! Les deux violons se partagent le thème, pendant ce temps l’autre fait l’accompagnement d’abord en pizzicati puis arco. Le niveau demandé est un bon deuxième cycle pour les deux violons qui doivent jouer des sixtes dans un tempo allant. Cette oeuvre mélange les coups d’archets sautés, lourés, liaisons, doubles cordes et pizzicati. De quoi exciter la curiosité de plus d’une personne voulant valser tout en jouant !
Marie Fraschini
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- Écrit par Daniel Blackstone
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Mel BONIS : Chant nuptial pour violon et harpe (ou piano). Orgue et violoncelle (ad libitum). Lemoine : 29 519 H.L.
Disons un grand merci aux éditions Lemoine de continuer à mettre à notre disposition les oeuvres si attachantes de Mel Bonis. Rappelons que Mel Bonis (1858-1937) a été l’élève d’Auguste Bazille au Conservatoire de Paris, où elle a pu entrer grâce à César Franck. Malgré de nombreux obstacle, elle nous a laissé plus de trois cents oeuvres y compris orchestrales. Celle qui nous est présentée ici est à géométrie variable. Si la version piano – violon risque d’être la plus souvent jouée, l’oeuvre trouve sa plénitude lorsqu’elle est interprétée en quatuor. OEuvre de 1928, elle est écrite dans le langage spécifique de la compositrice, où les audaces harmoniques s’expriment dans une forme qu’on peut qualifier de classique. L’ensemble pourra trouver place en concert ou même en cérémonie d’église. Souhaitons qu’elle soit souvent interprétée dans sa forme la plus achevée.
Daniel Blackstone
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- Écrit par Sophie Jouve-Ganvert
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W. A. MOZART : Concertino pour violon et piano, Arrangement d’après KV 336, par Louis Pantillon. Editions Partita, N°150.
Ce Concertino est le premier d’une nouvelle série qui a pour but « de combler une lacune du répertoire entre les œuvres didactiques (…) et les grands concertos ». Il est un arrangement inédit de la Sonate d’église pour orgue et cordes KV 336. Ecrit par un pédagogue expérimenté, ce concertino est très bien adapté pour un niveau de fin deuxième cycle, autant pour la partie de violon que pour la partie de piano. Il représente un excellent moyen de construire une technique, de se préparer au « style » et de « patienter » avant d’aborder les grands concertos. Il invite aussi à faire écouter les Sonates d’église pour orgue, dans leurs versions originales.
Sophie Jouve-Ganvert
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- Écrit par Marie Fraschini
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Mel BONIS : 3 pièces pour violon et piano. Lemoine : 29460H.L.
Ces trois pièces pour violon avec accompagnement de piano (orgue ou harpe), ont été écrite en 1910 par Mélanie Bonis sous le pseudonyme de Mel Bonis. L’ordre des trois pièces a été décidé par l’éditeur car l’auteur jugeait la troisième, le Largo « mauvais ».
Ces pièces sont dédiées à Sophie Baudot, Raphaël Kellert et Paulin Gaillard. L’andante Religioso, ainsi que l’Allegretto et le Largo sont tous les trois axés sur l’expression, la rêverie et les couleurs pastel spécifiques à son temps. Ce sont des chants émouvants et plein de nostalgie, dans lesquels l’écriture authentique de Mel Bonis est reconnaissable dès la première page. En effet l’Andante religioso est singulièrement touchant. L’allegretto met particulièrement en valeur le large ambitus de l’instrument au travers des phrases sensibles. Espérons que cette édition permettra d’accroître l’intérêt du public pour le merveilleux travail de cette compositrice.
Marie Fraschini
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- Écrit par Marie Fraschini
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Claude-Henry Joubert : La maison abandonnée, concerto terrifiant pour violon avec accompagnement de piano. Lafitan : P.L.3536.
Cette pièce pour violon de fin de 1er cycle tient sur une durée de trois minutes. Toujours aussi imaginatif, Claude-Henry Joubert attaque cette fois-ci l’histoire d’une petite fille mélancolique sur un Allegro modéré. Elle arrive dans une maison qui lui fait de plus en plus peur jusqu’à un silence surprenant de toute part. Puis le violon et le piano chantent le nom de la petite fille « Cécile » en jouant doucement... La musique s’accélère jusqu’à-ce que les mots « Bonne Fête » soient chantés à plusieurs reprises par le pianiste avec des accords grandiloquents ! S’ensuit une fin heureuse, reprenant le même accompagnement du début au piano, mais cette fois-ci avec un air joyeux au violon. Pour terminer, une coda où l’on sent le personnage principal de plus en plus exténué par tant d’émotions jusqu’à une pirouette faisant signe de bonne nuit !
Marie Fraschini
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- Écrit par Marie Fraschini
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Philippe ORANDI : C’est dans mes cordes pour violon et piano. Lafitan : P.L.3524.
Cette courte pièce d’une minute trente-six pour une première année, utilise principalement les cordes à vides mais emploie également tous les doigts de la main gauche, de manière très ludique. On ne dépasse pas la noire à 80 dans un élan modéré, nous baladant agréablement de la nuance piano au forte sur toutes les cordes. La tonalité principale de ré Majeur fluctue seulement dans le mineur mélodique descendant au piano avant de revenir dans le ton plus joyeux. Ce compagnon de route du débutant, introduit le voyage et continue tout du long avec des croches à la main droite en doubles accords. Pendant ce temps la main gauche, comme une basse chantante, ponctue les temps par des noires. Ceci permet d’indiquer très clairement au débutant où il doit placer ses notes. Le violoniste termine son exploration par deux pizz en cordes à vides.
Marie Fraschini
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